V comme VOLONTE
J'ai volontairement oublié le «S» dans mon titre, car si j'avais noté DERNIERES VOLONTES, la moitié d'entre vous aurait «zappé» ce paragraphe.
Allez on ne va pas se mentir, personne ou presque n'aime parler de la mort, mais que celui qui n'y a jamais pensé lève le doigt.
Lorsque l'on m'a annoncé que j'étais malade, j'y ai songé un très court instant, mais mon côté pratique et matériel a rapidement pris le dessus.
Je me suis aperçue que rien n'était en ordre dans mes papiers et que surtout je n'avais jamais abordé avec mes proches le sujet de ma propre mort.
J'ai donc ouvert un calepin de poche sur lequel j'ai noté «Juste pour le cas où», mais n'ayant aucune intention de suivre pour l'instant la grande faucheuse*, je n'y ai inscrit que les choses essentielles et n'ai rempli qu'une toute petite page au format réduit.
* Il y a une dizaine d'années, j'ai rêvé qu'elle venait me chercher devant la maison, dans une voiture sans permis de couleur violette, et cela m'avait beaucoup fait rire à mon réveil.