H comme HUMOUR

Charlie CHAPLIN disait que «l'humour renforce notre instinct de survie et sauvegarde notre santé d'esprit».
Il n'est pas simple de garder sa bonne humeur lorsque l'on souffre d'un cancer, avec le stress et l'anxiété occasionnés par la maladie, on peut facilement sombrer dans un tourbillon d'idées noires et de dépression.
Surtout si l'on passe ses journées à parcourir l'ensemble des témoignages publiés sur les forums du net et dont certains vous enterrent en trois clics de souris.
Mais attention, je ne critique pas les personnes qui en éprouvent le besoin.

J'ai toujours favorisé mes émotions positives (joie, souvenirs heureux, plaisirs...) et chassé mes pensées négatives par le rire et l'auto-dérision, je continue donc de le faire même malade, cela m'aide à conserver mon «capital joie de vivre» et à le partager avec les autres.

Je pense que nous sommes plus naturellement attirés par les personnes enthousiastes et sympathiques, que notre gaité est contagieuse et que ce que nous ressentons nous le propageons autour de nous.
Il est plus facile pour moi d'entrer en contact avec une personne souriante et de bonne humeur, qu'avec le clone antipathique de Tatie Danielle, et je serais bien désolée si je n'avais plus aucune conversation, aucun échange social à cause de mon comportement.

Alors entre les larmes et le rire, je choisis l'option «rire aux larmes».

Sourire mobilise 15 muscles, mais faire la gueule en sollicite 40.
Reposez-vous : souriez !
Christophe ANDRE

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