G comme GENETIQUE

Lorsque l'on est atteint d'un cancer, on peut se poser la question des facteurs génétiques de la maladie, et des risques réels de transmission héréditaire à nos enfants.

En fonction de votre type de cancer, de votre histoire personnelle et familiale, une consultation d'oncogénétique peut vous être proposée, comme cela a été le cas pour moi.
Avec mes antécédants familiaux, l'équipe médicale estimait que c'était justifié en ce qui me concernait.

J'ai donc accepté pour mes filles et mes proches de faire ce test (prise de sang et prélèvement buccal).
Ces analyses génétiques servent à identifier un panel de gènes susceptibles de donner certains cancers, elles sont longues et nécessitent plusieurs mois d'études.

Si les résultats avaient révélé que j'étais porteuse d'une altération génétique de prédisposition à certains cancers, il m'aurait alors fallu prévenir mes proches, afin qu'ils puissent bénéficier de mesures de prévention et de suivis adaptés.

Mais, il n'en est rien, aucun marqueur génétique dans notre famille, et les explications les plus probables au fait que ma maman, ma sœur et moi soyons toutes trois atteintes d'un cancer de façon rapprochée, sont peut être environnementales ou selon l'expression consacrée :
«la faute à pas de chance»...

Les parents divorcés sont ceux qui parlent le mieux de l'hérédité :
"Tu dois tenir cela de ton père..., tu es bien comme ta mère..., ces gènes ne viennent pas de chez nous".

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