K comme KILOS
A toutes les contraintes déjà occasionnées par les traitements anti-cancer, s'ajoute celle de surveiller sa ligne et de garder son poids de forme pour se donner les meilleures chances de guérison.
Alors que certains malades atteints de cancer ont tendance à perdre du poids, d'autres au contraire en prennent un peu trop. Souvent à cause des produits utilisés dans la chimiothérapie, des corticoïdes, du manque d'activité physique, ou d'une accumulation de liquide dans l'abdomen appelée ascite (c'est mon cas).
A 18 ans je rentrais dans un petit 36, après ma première grossesse et une toxémie gravidique (encore une maladie à la con !!), je portais mes 80 kilos (rapidement perdus car Manon me faisait courir …).
Après ma seconde grossesse et une deuxième toxémie gravidique, je faisais un triple XXL (perdus encore plus rapidement car Maëlla et Manon me faisaient courir...).
Au moment de mon divorce je récupérais ma taille de jeune fille, et à la ménopause je regardais mes bourrelets s'installer et mon ventre gonfler, sans me douter que «TOTORE» était en train de sévir.
Depuis ma première chimio, l'aiguille de la balance a seulement bougé de 3 kilos, les conséquences de mon opération et de la semaine de jeûne obligatoire.
Je ne fais aucun régime, je ne culpabilise pas en mangeant ce qui me fait plaisir (mais toujours en petites quantités), et j'ai un petit truc infaillible pour avoir de l'appétit.
Je consulte les publicités papier des grandes surfaces, je fais des croix devant ce qui me donne faim, et j'envoie mon chéri faire les courses...