A comme ACTIVITES
Conserver des activités pendant ma maladie, qu'elles soient physiques, intellectuelles ou créatives, demeure pour moi une nécessité, un besoin de générer du concret, de me sentir vivante.
Les troubles de l'attention, de la mémoire et de la résolution de problèmes font partie des effets secondaires de la chimiothérapie.
Pour éviter que cela ne m'arrive, que mes neurones ne prennent la tangente, que ma concentration ne devienne liquide et que mon cerveau ne s'engourdisse, je me suis concocté un programme qui commence tout de suite après le petit déjeuner et auquel je m'interdis de déroger.
- Jeux de logique sur ma tablette, SUDOKU, MOTS FLECHES, SOLITAIRE, tout y passe pendant une bonne heure.
Ainsi aucune chance d'avoir un cerf-volant (cerveau lent... jeu de mot emprunté à ma Caro).
- 20 minutes de balade en vélo d'appartement pour entretenir ma forme et muscler mes guiboles, et la même chose le soir (parce qu'il faut bien faire le trajet en sens inverse).
Et puis, dire que l'on fait du vélo, c'est plus classe que de faire du pédalo, allongée sur le dos avec les jambes en l'air.
- Tricot à gogo pour faire fonctionner mes doigts et réduire les engourdissements.
Et pour le reste, j'improvise en fonction de mon état, mais il faut que je m'occupe, je n'ai jamais su rester sans rien faire.
Sauf peut être lorsqu'il faut passer l'aspirateur et laver le sol, je ne sais pas pourquoi mais je suis toujours très très fatiguée...
Je fais déjà le ménage dans mon organisme, il ne faut pas trop m'en demander non plus...
Petite information, en fonction de votre contrat, certaines mutuelles prennent en charge des heures de ménage, ce qui est bien appréciable après une opération.
